Le Petit guide du dehors par Decathlon Outdoor

Se balader "à la queue leu leu", non merci ! Alors avant de s'aventurer sur les sentiers, la première chose à faire, c’est s’informer sur les éventuelles problématiques de votre destination. Si celle-ci souffre d’un afflux important de visiteur·euses, voire même de surfréquentation, mieux vaut adapter vos dates et vos heures de venue. Évitez si possible les pics de fréquentation tels que la haute saison et les longs week-ends. Votre expérience n’en sera que plus appréciable.

Chaque sortie à découvrir sur notre application Decathlon Outdoor propose un niveau de difficulté (facile, modéré ou difficile), visant à vous aiguiller dans le choix de votre itinéraire. Le dénivelé, le profil altimétrique et la longueur du parcours sont également indiqués. Si vous avez des doutes quant à vos aptitudes physiques et/ou votre expérience dans des milieux moins accessibles (comme en montagne par exemple), faites preuve de prudence et optez pour une balade plus facile. Les plus beaux panoramas ne nécessitent pas toujours de gravir des sommets.

Par ailleurs, avant le départ, soyez attentifs aux prévisions météorologiques. En cas de risque d’intempéries ou de fortes chaleurs, adaptez votre sortie en conséquence ou reportez-la. Une fois sur place, n’hésitez pas non plus à contacter l’office de tourisme pour avoir les dernières infos sur la météo et l’état des sentiers.

Se promener avec son chien promet de bons moments, pour votre toutou comme pour vous. Mais cela ne s’improvise pas ! Avant votre départ, choisissez une destination autorisant la présence des chiens et renseignez-vous sur la praticité du sentier et sa nature (type de sol, présence d’obstacles…). En effet, tous les itinéraires ne conviennent pas à tous les chiens. Ayez conscience de ses capacités physiques pour ne pas le faire souffrir.

Il est fortement conseillé de tenir en laisse votre animal pendant toute la balade car, tout comme les promeneur·euses, il doit rester sur les sentiers balisés. Cela évite qu’il n’abîme la végétation et perturbe la tranquillité des animaux présents. N’oubliez pas que le chien peut vite devenir un prédateur pour les autres animaux.

Oui, et sans pour autant transformer votre sortie en périple ! Soyons réalistes, toutes les destinations ne le permettent pas (ou pas encore). Mais de nombreux départs de balade sont tout de même accessibles en transports en commun, à vélo ou en covoiturage. Certains sites mettent également en place des navettes, afin de limiter la présence des véhicules. Un petit geste qui contribue à la préservation de nos espaces naturels.

Tout dépend de l’environnement dans lequel vous allez évoluer, et de la période de l’année. Mais de manière générale, de bonnes chaussures sont indispensables (selon le terrain, des bâtons de randonnée peuvent être utiles). Nous vous conseillons aussi de toujours emporter de quoi vous protéger du froid et du soleil (casquette, crème solaire…).

Saviez-vous que chez Decathlon, il est possible d'opter pour du matériel écoconçu, c'est-à-dire intégrant les enjeux environnementaux dès l'étape de conception ? Suivez la mention ECOCONCEPTION en magasin et en ligne ! Et enfin, pour éviter l’achat de produits neufs, pourquoi ne pas vous tourner vers la seconde vie ?

Souvent négligée, la trousse de secours devrait pourtant être l’un des premiers composants de votre sac à dos ou vos sacoches. Pensez aux indispensables : désinfectant, pansements et compresses stériles, sparadrap, tire-tique, aspi-venin, pince à échardes.

N’oubliez pas non plus, même pour les sorties de quelques heures seulement, de toujours emporter de quoi boire et manger.

Pour arpenter les sentiers en toute sécurité pendant l’ouverture de la chasse, retrouvez tous nos conseils sur ce guide des bonnes pratiques pour se balader en période de chasse.

On vous recommande de ne pas cueillir de fleurs, notamment parce que certaines espèces sont protégées et la liste, fixée par un arrêté, est très longue et en constante évolution. Dans les forêts publiques, la cueillette des fruits et des champignons est autorisée, mais de façon raisonnée, soit l'équivalent d'un panier par personne et par jour, ce qui est déjà pas mal ! Sur les sites privés, l’accord du propriétaire est indispensable. Renseignez-vous sur les règles de cueillette et les propriétés de ces produits afin d’éviter tout empoisonnement. Pareil pour les roches et les fossiles : évitez de les ramasser ou de les déplacer (cairn), et vérifiez les autorisations spécifiques au site sur lequel vous vous trouvez.

Les animaux font partie intégrante du site où vous vous trouvez, alors, respectez leur tranquillité. Évitez de faire du bruit, ne les nourrissez pas et n’essayez surtout pas de les toucher, cela pourrait nuire à leur survie. En bref, gardez vos distances pour les observer, vous aurez plus de chances de les voir évoluer en ne les perturbant pas !

En sortie, il peut arriver que vous traversiez des parcelles délimitées et fermées par une clôture. N’oubliez surtout pas de refermer ces barrières derrière vous, car elles permettent de contenir les animaux d’élevage dans un enclos fermé, pour leur sécurité.

Aussi rafraîchissante soit-elle, la baignade n’est pas forcément possible partout. Vérifiez tout d’abord la réglementation locale et les éventuels panneaux d’information avant d’aller faire un plongeon : certains cours d’eau ou lacs sont interdits à la baignade, pour des raisons environnementales ou de sécurité.

Et même si ce n’est pas formellement interdit, pensez-y à deux fois avant d’aller vous baigner. Un petit plouf anodin peut avoir un impact important sur la biodiversité. Pollution de l’eau avec les crèmes solaires, érosion des berges ou encore atteinte à la faune : pour certains environnements très sensibles, comme les lacs de montagne, on vous déconseille fortement la baignade. Pour la douche, on attendra d'être à la maison !

Terminer une balade avec l'odeur de chamallows qui grillent au bout d'un bâton, le rêve ? Alors oui... mais non. Légalement, les feux sont bannis dans de nombreux espaces sensibles comme les parcs nationaux, les réserves naturelles, les forêts ou même sur les plages. Ils peuvent aussi être interdits temporairement dans des zones sensibles aux risques d’incendies, comme les massifs forestiers. Pour rappel, la majorité des départs de feu sont d’origine humaine, notamment à cause de cigarettes mal éteintes (et donc à proscrire en balade).

Mais plus généralement, on vous déconseille de faire des feux dans des espaces qui ne sont pas prévus à cet effet : outre les risques d’accident, un feu de camp peut endommager durablement le sol sur lequel il est allumé. Si toutefois vous voulez cuisiner ou faire réchauffer quelque chose (comme les chamallows, on vous voit les gourmands·es), pensez au réchaud, plus sûr et efficace.

Parce que personne ne va venir nettoyer après vous, repartez avec tous vos déchets. Pour que votre sac à dos ne devienne pas une poubelle à bretelles, pensez à prendre un petit sac pour les transporter proprement. Cela inclut aussi les restes de fruits et autres pelures. Bien que naturels, ils mettent très longtemps à se dégrader (jusqu’à cinq mois pour un trognon de pomme par exemple) et peuvent être néfastes voire toxiques pour la faune locale.

Et que faire en cas d’envie pressante ? À défaut de toilettes à proximité et en dernier recours, vous pouvez faire vos besoins dans la nature, dans un trou creusé à l’écart des sentiers. Mais interdiction formelle d’enterrer votre papier toilette : il repartira aussi avec vous dans le petit sac mentionné plus haut. Un petit effort pour que tout le monde profite des odeurs de la nature (et que de la nature).

À la différence du camping, le bivouac est un abri temporaire. Il ne s’agit pas ici de rester plusieurs jours : plantez votre tente à la tombée de la nuit, et enlevez-la au petit matin.

Plus libre que le camping, le bivouac ne se pratique pas n’importe où. Certains lieux sont proscrits, pour des raisons de préservation de l’environnement et de sécurité. Il est notamment interdit dans les réserves naturelles, à moins de 500 mètres d’un monument historique classé, sur les routes et voies publiques, ou encore en bord de mer.

Les règles peuvent changer, notamment en période de forte affluence dans les parcs naturels nationaux et régionaux. Alors avant de planter votre tente, assurez-vous de pouvoir le faire, et renseignez-vous auprès des mairies et offices de tourisme.

Et une fois sur place, faites-vous le plus discret possible, pour la tranquillité de la faune et des autres bivouaqueur·euses.